Bref, j’ai commencé le triathlon.

Cet article je l’ai écrit et publié un 1er janvier. L’inspiration était là, en repensant à l’année écoulée, aux objectifs accomplis et ceux à venir.. 2022 = bref, j’ai commencé le triathlon.

“En 2022, je suis devenue triathlète alors que je pensais détester le vélo”.

Ces quelques lignes décrivent mon parcours et comment je suis passée de : “Je déteste le vélo” à “J’adore le vélo”. Avec cet article, je veux vous montrer qu’il ne faut pas se limiter à ses croyances, il faut oser le changement et il faut saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent à vous et croire en vous.

Bonne lecture!

Une demande d’intervention nutrition dans un TFE

Début Février, je reçois la visite d’un étudiant en éducation physique au cabinet, François, pour me demander d’intervenir dans la partie nutrition de son TFE. Le sujet de son TFE était la mise en place d’un projet de transition de la course à pied vers le triathlon pour un groupe hétérogène de 15 sportifs. Son but était d’entrainer ces sportifs durant 3 mois aux 3 disciplines pour réaliser le triathlon sprint de Seneffe le 15 mai 2022.

“Je devais expliquer aux futurs triathlètes le rôle de l’alimentation dans le sport et comment s’alimenter durant les entrainements/ compétitions.”

Défi accepté !

Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que je fasse moi-même partie de ce groupe hétérogène. Suite au désistement d’un des sujets, François m’a proposé d’intégrer le projet de manière active.
Je me souviens lui avoir dit: “Moi sur un vélo ? Jamais de la vie, je déteste le vélo.” Enfin, c’est ce que je pensais suite à mes quelques expériences à vélo.

L’idée faisait tout de même son chemin.. J’étais à l’aise avec l’idée de nager, la natation avait été mon sport de prédilection durant mon enfance jusqu’à l’âge de 15 ans. Pour la course à pied, c’était une belle opportunité pour maintenir la motivation à m’entrainer.

Progressivement, le “Jamais” s’est transformé en “Pourquoi ne pas le tenter?”. Je savais qu’en m’engageant, c’était jusqu’au bout car j’occupais une place. J’avais peur mais dans le pire des cas, 3 mois après, c’était fini. Je n’avais rien à perdre, tout à gagner au final. Je n’étais juste pas entrainée et j’avais des craintes mais là était le but de son TFE.

Allais, challenge accepté!

La décision de m’inscrire a été l’une des meilleures décisions en 2022.

Les entrainements ont commencé

Vélo

Je me souviendrai toujours de notre première sortie à vélo.. Je n’étais jamais montée sur un vélo de route, je n’avais jamais fait plus de 20 km et je me retrouve sur une boucle de 35km avec un test de rapidité sur 20 km, le 20 février, sous une température proche de zéro degré,.. Une fois rentrée à la maison, je ne vous cache pas avoir dit que plus jamais je ne roulerai à vélo. Je me sentais nulle, découragée, j’étais la dernière du groupe, celle qu’on avait du attendre.

Puis s’en sont suivis, 1 puis 2 puis 3, jusqu’à 10 entrainements vélo les dimanches avant le jour J. J’étais toujours la dernière mais je commençais à éprouver du plaisir au fur et à mesure et une satisfaction en constatant mon amélioration. Il faut dire que François avait créé un groupe sympa, on se réjouissait de s’entrainer ensemble le dimanche. C’était le début d’Objec’3…

Quand le temps ne le permettait pas, on optait pour du run & bike. François était déterminé à ce que l’on soit prêt pour le 15 mai, hors de question d’annuler un entrainement.

Natation

Pour la natation, ça se passait plutôt bien de mon côté. On s’entrainait une à deux fois par semaine. J’étais contente car c’était une discipline dans laquelle je me sentais à l’aise, sauf en eau libre..! Il m’a fallu quelques baignades et quelques coups de stress avant d’apprécier.

Course à pied

On se rendait aux entrainements course à pied le mercredi. Entrainements en côtes, sur piste, intervalles,… c’était varié. Les week-ends, on participait aux courses du Challenge L’Avenir.

Conférences nutrition

Notre équipement

Le 2 mai, nous avions reçu nos tenues, nos tri-fonctions, nous étions fiers de les porter aux couleurs de notre nouvelle team. Nous étions enfin prêts, équipés et suffisamment entrainés pour terminer le triathlon sprint de Seneffe.

Le triathlon de Seneffe

Nous y voilà, le 15 mai 2022 !
Ayant terminé le Triathlon Sprint de Seneffe

Nous l’avions tous terminé avec une nette amélioration de nos temps. Une belle expérience qui s’est clôturée autour d’un barbecue, à célébrer notre coach et notre victoire.

Et pour la suite?

Ce triathlon fut le premier d’une longue série..
Nous avons été quelques uns à nous inscrire sur de nouveaux objectifs l’été 2022. Je me suis équipée d’un nouveau vélo, d’un casque, d’un cuissard,.. et nous avons continué à nous entrainer. Pour ma part, j’ai participé au triathlon sprint de Butgenbach. Certains ont obtenu un slot pour les championnats du monde à Hambourg l’été 2023 (irons-nous?).

J’ai ensuite eu un élan de motivation pour augmenter les distances et je me suis inscrite sur la distance olympique (DO) de la Gileppe, le 14 août.

• le triathlon sprint correspond à : 500m de nage – 20km de vélo – 5km de course à pied.
• le triathlon DO correspond à : 750m de nage – 40km de vélo – 10km de course à pied.

La distance olympique s’est très bien passée. Je l’ai même préférée au sprint car il y a moins de stress, de rapidité et on profite davantage des différentes disciplines. Nous avons ensuite terminé la saison avec le triathlon sprint en équipe de Oupeye. Là, j’ai clairement souffert car l’équipe était au dessus de mon niveau en course à pied, mais c’était chouette!

En octobre, nous avons fait le semi-marathon d’Amsterdam (21km de course à pied).
Et…. cette épreuve a été décisive pour une nouvelle inscription en 2023…

Le semi-ironman 70.3 du Luxembourg, le 18 juin 2023.
1,9km de nage – 90km de vélo – 21km de course à pied

Et aujourd’hui, ce 1er janvier, je me dis: “Oh my god… Qu’est ce que j’ai fait?!”

…

Ne vous limitez pas à vos croyances pour déterminer vos actes au quotidien.